Toi, qui un jour m’offriras ton amour, tu dois savoir avant tout qui je suis
Oui, moi que certains disent « poète » qui suis si déçu, détruit par la vie
Une vie, ou l’amour, le vrai, et ou la tendresse n’ont que pour nom, envie
Tu devrais savoir que pour moi l’amour, est aussi tendresse et mélancolie
Celle-ci fait partie de moi, il te faudra l’accepter, qu’avec elle je m’enfuie
Etre trop romantique, tant de fois, mon âme, mon coeur fragile on a trahi
Trop souvent le mal être, ainsi que le désarroi, je ne sais pourquoi m’envahi
Accepteras tu d’aimer l’homme que je suis, cet amant a l’amour maudit
Mon cœur a souvent battu, près à rompre, tant d’amours l’ont meurtri
Oui, il est sur ses gardes, apeuré, sauras tu l’apprivoiser petit a petit ?
Un cœur, qui sous tous ces coups, ces déceptions, s’est refermé, aigri
Réveilleras tu ce petit bout de braise, qui en lui, tant affaibli, survit
Et auras tu assez de souffle, pour que une flamme de nouveau, rejaillit
Noyé, il te faudra bien le veiller, pour que de milles feux, ce coeur luit
Mais celui-ci est il encore capable, de se consumer, de retrouver vie
Oh que j’aimerais tant pouvoir te l’affirmer, et te dire qu’il peut, oui
Isolé dans les méandres de sa folie, il est depuis longtemps endormi
Mon être tout entier, dans cet écrin, cette mélancolie y est a l’abri
Et de se dévoiler, il craint, devant tant d’infamies et de jalousies
Trouveras tu la clef, qui de cette forteresse, a mon âme conduit
Une âme et un cœur pur, peuvent l’ouvrir, et y trouver un paradis
Et dans ce lit douillet, t’y lover, nos âmes et nos corps, unis pour la vie…