Dans mon cœur tant de tendresse, de douceur, mais aussi tant de terreurs et désarroi
Ta vie a exacerbé ta sensibilité, est ce cela qui te rend si attachant et si mystérieux ?
Voix qui hurle en moi, l’envie d’aimer, mais pourquoi de ma gorge rien ne sort, je reste coi
J’aimerais ce « je t’aime » le susurrer, mais pour conjuguer ce verbe, il faut être deux
Ai-je le droit de me plaindre ? Moi qui ai tant été aimé, oh que non je n’en ai pas le droit
Vu tant de fois ces regards, qui en disent si long, me suppliant je t’en prie, a moi, viens
Une femme amoureuse est un cadeau des dieux, tant son amour est entier et merveilleux
Larme de bonheur, que j’ai vu poindre et perler si souvent au bord de vos superbes yeux
De ces regards brillants, embués, j’ai tant de fois aperçue de ce paradis, un petit coin
Tendresse et douceur, enfouies au fond de moi, qui sont devenues, tendres et doux câlins
Sur ta peau, le bout de mes doigts, mes lèvres, tel une plume sont devenus si harmonieux
Ta beauté est si grande, ton regard si pénétrant, tes cheveux merveilleusement soyeux
Joue sur laquelle mon doigt dessine le contour des yeux, le regard perdu dans le lointain
Doucement, déposer un tendre baiser, à la base du cou, dans ta chevelure passer ma main
Couler une larme, toi mélancolie, tu reviens, larme dans mon cœur, te laisser, je ne peux
Cela est ma souffrance, mon quotidien, telle une lame plantée dans le cœur comme un pieu
M’obliger à survivre, est un calvaire, ma croix est de plus en plus lourde, tomber je crains
A me battre toujours ainsi, mes forces m’abandonnent, je ne n’ai plus d’envies, ni besoins
Bouleversé, je ne suis plus, mon cœur aigri a perdu son âme, dieu que je suis malheureux….