Toi, merveille de la nature, que l’homme dit avoir dompter, et avoir dressé
Lancelot, sur ton dos, tu es son fidèle compagnon, toi son superbe destrier
Bel animal, si fougueux, a la belle robe noire, je te vois courir et galoper
Etalon fier, j’aime te voir piaffer, je suis l’homme qui a ton oreille va parler
Noir intense, qui tranche avec ta cavalière toute de blanc parée, et drapée
Court, mon merveilleux cheval, mon bel amour sur ton dos, belle est montée
Vole vers moi, ta longue crinière au vent, telle une oriflamme, de virevolter
Pour, telle une licorne, cet animal féerique, tes ailes les déployer, t’envoler
Que de beauté, de voir sa robe blanche, sur tes flancs au grès du vent flotter
Ma mie, tes cheveux noirs de geai, dieu que j’ai envie de les toucher, caresser
Shéhérazade, mon amour, je serais ton simple valet, et ton fidèle écuyer
Se serait si merveilleux, dans mon monde d’amour doucement te guider
Jette ta carapace, viens a moi, belle et nue sous ta robe blanche immaculée
Dans mon regard, tu verras tout l’amour que j’ai au fond de moi ainsi caché
Mes yeux sera envoûté, tel un ange tu m’apparaîtras, dans toute sa beauté
Bras ouverts, pour t’y lover, moi le simple manant, j’ai envie de te protéger
Pour toi, dans la nuit noire, tous tes démons enfouis, je vais les débusquer
La pénombre de ton cœur, de milles feux, je vais l’éclairer, ainsi l’illuminer
Câliner ton âme et ton cœur, toi, qu’il me tarde tant de connaître, rencontrer
Et d’amour, et de tendresse tendrement patiemment te couver, et te choyer
L’être tourmenté, si sauvage, il te faudra lentement, l’approcher, l’apprivoiser
Aimer, il a peur, peur de ne savoir plus, tant de fois il a été abusé, et berné
De lui, tu connais si peu de chose, étrange et mystérieux est etrange messager
Toute mon âme, de tendresse est emplie, mais de mélancolie, aussi envelopper
Mon cœur saigne, des larmes de sang, depuis tant de temps, et tant d’années
Ame pure, vient a moi, pour mon cœur panser, et tout doucement l’apaiser….