N’être que ce que je suis, veuillez me pardonner, et de n’être que chagrin
Un être qui vit au jour le jour, comme il peut, sans attendre du lendemain
Il est des matins ainsi, ou cette vie je subis, d’aller plus loin je n’ai faim
Tous ces jours qui défilent, et tous ces mois dont je n’attends plus rien
Dieu que ma vie, je déteste, d’elle je n’espère plus rien, sinon une belle fin
Et ces soirs de déprime, ou de mon cœur coulent des larmes que je retiens
Mélancolie, toi, qui ne me quitte plus, qui me dit aller partons, aller viens
Etre emplis de tristesse, fragile, a cette vie je voudrais mettre un frein
Lentement je m’enfonce, je me détruis, sans nuls regrets, presque serein
Aller dans cet ailleurs, que vous appelez Paradis, existe t-il ? Il n’est pas mien
Non, simplement sous un carré de fleur, reposer, tel que l’on enterre un chien
Chaque jour qui passe, est un jour de sursis, mais qui sait ce que sera demain
Oui, demain, sera peut être le dernier, la fin de la route, de mon triste chemin
La vie n’apporte que bien peu de joie, la mienne en tout cas si je regarde bien
Imbécile qui a cru en l’amour fou, et a aimé plus que de raison, tel un galérien
Et qui a trop donné, désormais mon âme, mon cœur voguent déjà dans le lointain…