Un jour sur le papier, je coucherais ce que je suis, oui tout et ma mélancolie
Ne rien cacher, a nu, je me dévoilerais tel que je suis, ce que fut ma pauvre vie
Ecrire toutes mes détresses, et mes désarrois, mes peines je vais ainsi faire
Briser tout ce silence, que j’entretiens, depuis longtemps et arrêter de me taire
Oh, j’aurais tant de choses à dire sur ma vie, que j’ai si profondément enfouis
Une sorte de lettre d’aveux, une confession, comme si j’étais à l’aube de ma vie
Tous ces amours, et tous ces merveilleux moments qui me sont restés si chers
Ecrire encore et encore, ils sont tous dans ma mémoire, comme si c’était hier
Ils sont si présents, sur le papier m’en décharger, ce fardeau, lourde pierre
Libérer mon âme, sachant qu’ils ne seront jamais lus, même pas par un tiers
Les rouler, et sceller, simplement dans une bouteille, ainsi les livrer à la mer
Et laisser mon âme, au grès des flots, et des vents, oui ainsi cachés, à l’abri
Avec le peu de chances, qu’un jour quelqu’un, cette sorte de testament le lit
L’océan est si vaste, que pour qu’elle s’échoue, il se passera des décennies
Après tant d’années, un inconnu découvrira étonné cet écrit, a l’encre jaunie
Médusé, sûrement il sera cet étranger, de je ne sais ou, ni de quel pays
Essayera t’il de déchiffrer ? Et comprendre tout le désarroi que j’y ai mis
Rien n’est sur, et peu importe, une bouteille a la mer, dieu, c’est si joli……