Toute cette douceur que je ne sais exprimer, que je tais, depuis que tu es parti
En moi enfouie, que je n’ai su te donner, de ton départ je ne me suis jamais remis
N’avoir pas su te montrer tout cet amour que j’avais, par bêtise que je t’ai caché
De toi, j’ai si peu profité, oui toi, mon papa, qui m’a si vite et si jeune, été enlevé
Regrets et remords, me hantent, pourquoi vers toi, n’ai-je pas plus souvent été
Et partager le peu de temps qui nous a été donné, je ne peux me le pardonner
Si tu savais comme tu peux me manquer, revenir en arrière dieu que j’ai eu envie
Simplement, revenir pour pouvoir te dire, papa je t’aime, je te l’ai si rarement dit
Et voir ton regard, s’illuminer, ce regard que j’aimerais le revoir, oh putain oui
Mais il ne me reste que ma mélancolie, qui peu a peu empire, et qui me détruit
Oh, moi qui suis athée, je me mets à croire et rêver que dans un paradis tu vis
Non, cette putain de vie ne t’a pas gâté, tu as passé ta vie à bosser et trimer
A te lever à cinq heures du matin, et au travail je ne t’ai jamais vu rechigner
Moi, cet adolescent idiot, qui croyait tout connaître, homme j’ai enfin compris
Il est trop tard, pardon mon papa, qu’elle est longue et qu’elle me pèse cette vie
Et la tienne, n’a été que souffrance, pourquoi te donner tout mon amour j’ai omis…
Pardon papa……