Toi, qui tiens ce crayon, qui est tu ? Pour beaucoup tu es un inconnu
Et qui écrit, en croyant t’ouvrir aux autres, et cela tu as tant cru
Si seul, ton désarroi, le faire sortir ainsi tu as essayé, tu as voulu
Ouvert ton cœur et ton âme, ainsi te dévoiler, te montrer presque nu
Une terrible envie, de disparaître, de parti de t’enfuir tu as aussi eu
Vers ce néant, cet abyme, ce rejet de soi, terriblement attiré tu fus
Immense détresse, que tu as enfermé, que tu as toujours entretenu
Et que en toi, tu as lentement accumulé, de noir s’est peu a peu revêtue
Non, décrire, je peux vous le dire maintenant, que cela n’a rien résolu
Si ce n’est de m’apercevoir, que dans la mélancolie, j’ai toujours vécue
Toi, oui toi, tristesse, pourquoi avoir ainsi jetée sur moi ton dévolu
Un cœur qui bat, qui vit, pour qui, pourquoi, il ne le sait même plus
Que j’aurais aimé être gai, faire la fête, pourquoi jamais je n’ai pu
Une réserve, une maîtrise de soi, et un sang froid, si dur et absolu
Etre ainsi, je ne l’ai pas voulu, mon dieu, pourquoi m’avoir ainsi conçu
La vie est faite pour être vécue, belle elle est dit on, je n'ai pas vu
Homme, dont le cœur plein de tendresse, d’amour, en cadeau a reçus
Oui mais ces sentiments, aux autres sont souvent passés inaperçus
Moi qui rêvais d’un tendre amour si fort si intense, j’ai tant attendu
Mes larmes, dans le cœur ont séchées, aux yeux, n’ont jamais apparus
Et la gorge de se serrer, d’un bel et doux amour il n’attendra pas plus
J’aurais tant aimé, aimer, de cet amour qui vous brûle, qui vous tue
‘Et dans les bras d’une belle, de ces larmes, laisser couler le surplus
Toutes ces années passées, ou ces sanglots, j’ai si durement retenus
Aller, ce n’est pas grave, cela va passer, et de me taire, j’aurais du
Il est des jours, comme cela, ou on se dit que tout est raté, foutus
Simplement, toi, qui me lit, je t’en prie, me faire pleurer, saurais tu…
Me plaindre, je n’ai pas voulu, et si sur votre joue, une larme a chuJ’en serais le premier désolé, mais votre cœur vit, car il est émuEt que l’amour, dans votre cœur, il a connu, ça j’en suis convaincu….Jeamdead