Me laisser apprivoiser, et laisser ton cœur s’approcher, a pas feutrés
Et ce cœur qui est le mien, fermé tant il est apeuré, tenter de dompter
Non il n’est pas dur, simplement devenu, animal sauvage, animal abandonné
Oh, il te faudra beaucoup de la patience de la douceur, tant il a été blessé
Y a-t-il pire chose, qu’un cœur, qui trop tendre s’est lui-même renfermé
Et qui a la moindre approche, tel un étalon redevenu sauvage, va se cabrer
Retenir ses larmes, déjà tout petit il a appris, surtout ne jamais pleurer
Dur, il s’est forgé, mais tant de tendresse cachée, qu’il ne veut montrer
Alors les yeux secs, la gorge nouée, ces torrents de larmes, en lui de couler
Non, sa tristesse, ne pas la partager, mon cœur a appris à bien se maîtriser
Savoir pleurer, tout ce trop plein, de l’évacuer, il m’arrive de vous envier
Toutes ces détresses, combien de fois retenues, mon cœur ont tiraillées
Oh, il n’a pas toujours été facile, de ne pas en sanglots fondre, et éclater
Non, les garder, pour expier, pour me punir, je ne mérite aucune pitié
Aimer, je ne mérite pas de l’être, ce sentiment pourtant en moi, est caché
Mais j’ai tant d’amour à donner, que je ne sais par où je peux commencer
Oserais je un jour, toute cette tristesse, à jamais l’oublier, et l’occulter
Un jour peut être, cet amour que j’ai tant chercher, je vais le rencontrer
Rien ne m’empêchera plus alors, ces larmes de bonheur, les laisser affluer….